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PROJET TERMINALE

Arts Plastiques

Le mal-être intérieur

 

Le mal-être intérieur

Pour commencer, j'ai suivi une idée qui était de montrer le mal intérieur car c'est un sujet qui me préoccupe. J'ai pensé au harcèlement scolaire et j'ai donc listé différents éléments me faisant penser au mal-être : isolement, tristesse, idées noires, impression d’être le seul à souffrir...

J'ai alors préféré utiliser l'informatique pour réaliser ce projet. Je me suis servie de photographies que j'ai prises et d'un logiciel de montage : GIMP. J'ai donc photographié en noir et blanc 6 personnes âgées de 14 à 20 ans contre un mur blanc et avec une forte lumière dirigée vers le sujet pour avoir le plus possible les mêmes rendus. Chaque photographie est prise séparément, je trouve que cela renforce l'idée d'isolement, d'un être seul au milieu d'autres.

 

Je me suis contentée d'arrêter la photographie à la hauteur des épaules, d'abord pour que chaque photo se ressemble et ensuite parce que cela fait penser au format photo d'identité.

La photo d'identité est justement ce qui nous différencie les uns des autres sur les papiers qui servent à notre identification. Il peut être nécessaire de pouvoir distinguer l'individu à partir de sa photo. Les humains ont en général tous les mêmes traits, mais ils se différencient par leur sexe, la couleur de leur peau, leurs cheveux, les yeux..

Ici, j'ai voulu rendre ces personnes humaines, les moins vivantes possible. Je les ai fait poser avec un maximum d'impassibilité. Par la suite, j'ai travaillé ces photos sur GIMP, leurs yeux ont été effacés et noircis. Cela les fait apparaître pour moi comme des monstres, des individus vidés de leur âme, des enveloppes de chair humaine, qui, après ça, deviennent tous semblables.

J'ai pour finir lissé tous les traits de leur visage pour que celui-ci ressemble à un masque blanc. Le masque cache l'identité, il permet de se réfugier derrière d'autres identités, de faire peur ou de supprimer l'apparence de l'individu.

L'organisation de mes portraits se présente comme une série faisant alterner homme et femme pour effacer la différence entre les sexes. Le fait que les portraits soient placés sur le même plan montre que chacun d'entre nous peut ressentir un mal être profond. Cette douleur peut tous nous concerner. Tout le monde peut souffrir , c'est pour cela que j'ai aussi mis mon portrait pour m'identifier aux autres, je me sens un destin commun avec les autres.

N'est-il pas désespérant de se trouver face à une humanité tellement uniforme alors que chaque individu possède quelque chose d'unique ? Mais ce caractère unique est peut-être à découvrir...

La réccurence de la vie quotidienne

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Ce projet est un travail vidéo car j'aime travailler sur informatique, cela change de mon univers de dessins réaliste.

Un sujet m'est venu rapidement. Il s'agit de la récurrence de la vie quotidienne. Pour moi les semaines, à quelques choses prêt, sont toutes les mêmes!

On répète à peu prêt les mêmes mouvements dans une journée.

J'ai d'abord noté toutes les choses que je répétais d'un jour à l'autre, et durant toute la semaine.

Puis je me suis aperçu que certaine de mes idées ne fonctionnaient pas car elle sont trop personnel.

J'ai donc préféré prendre une tournure plus universelle, des actions que tous le monde peut faire dans une journée.

Manger, marcher, faire ses besoins ou encore se lever le matin ( chose que je trouve horriblement désagréable) sont des actions que tous le monde ou presque doit faire dans une journée.

J'ai donc décidé de filmer des pratiques de la vie quotidienne que j'ai classé dans un ordre logique.

Ma vidéo comporte 8 vidéos différentes : réveil, petit déjeune, WC, marche, repas du soir, vaisselle, douche, lavage des dents. J'ai voulu répéter cette série de vidéos 5 fois. Pour moi cela correspond aux 5 premiers jours de la semaine. Le week-end qui est pour moi et pour la plupart un moment de pause n'est pas pris en compte dans mon travail. Pour moi le lundi est le jour de reprise après une pause, le week-end, et c'est donc le jour le plus difficile de la semaine. J'ai donc très ralenti la vitesse des vidéos pour montrer la mollesse du lundi. Pour le mardi, j'ai commencé à me rapprocher du rythme normal. Pour le mercredi on peut remarquer que les vidéos sont à vitesse normale car j’estime que l'on se réhabitue au rythme à partir du mercredi.

Ensuite pour moi tout commence à s’enchaîner et à être répétitif. Le jeudi, j'ai un peu accéléré la vitesse des vidéos.

Et pour le vendredi j'ai accéléré toutes les vidéos.

Puis pour terminer mon projet j'ai fait répéter très très rapidement toutes les vidéos 5 fois.

En leurs donnant des effets à chaque séries, cela créer un effet de problème technique.

Cela veux donc montrer que notre vie est souvent pareil, abrutissante, et monotone.

On peut avoir l'impression en regardant cette vidéo que l'on est la personne qui fait ses actions, tel un robot.

 

Fume ta vie

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Ce projet m'est venu en faisant des petits dessins automatique en cours. J'ai commencé par faire des tourbillons que j'ai multiplié au fur et à mesure.

Puis j'ai dessiné un visage de profile de manière à ce que les tourbillons sortent de sa bouche.

J'ai donc eut l'idée avec ceci de montrer la dépendance des jeunes aux drogues, car n'étant pas consommatrice, j'attache une grande attention et mépris pour ce produit.

Ce travail contient donc 8 images qui sont de différentes tailles allant de manière croissante. Celles-ci son positionnées en tourbillon de manière à rappeler les formes qui constituent les dessins.

Le premier dessin (en bas à droite) représente un visage très jeune qui souffle de la fumé. La fumé est représentée par des petits tourbillons de couleurs vives qui peuvent montrer les hallucination et le cercle vicieux. Pour cette moi cette image représente la première fois qu'un jeune fume, il est dans l'imitation, il fume pour faire comme les autres. Le fond est de couleur rose car à cet age on pense que s'est juste pour s'amuser et qu'on ne pense pas aux dangers.

L'image suivante reprend les mêmes idées, sauf que les couleurs sont moins vives et le fond est gris clair. Cela montre que le jeune commence à fumer davantage, et à devenir petit à petit dépendant.

Au fur et à mesure les personnages sont renfermés sur eux mêmes . Les couleurs de la fumé deviennent de plus en plus sombre. Le fond lui fonce, noirci. Cela montre le c$oté obscur qui peur s'installer dans l'esprit d'un fumeur.

 

La quatrième image est recouverte par un calque pour faire ressortir l'effet de fumé. Ensuite j'ai pris une photo d'une fille qui fume sur laquelle j'ai continué à dessiner par dessus pour garder l'effet dessin, mais en utilisant la photo, je cherche à rapprocher l'état réel et montrer l'addition à la drogue

 

Au fur et à mesure que l'on va vers le centre les couleurs se ternie, les tourbillons sont de plus important et nombreux.

La dernière photographie montre alors une personne complètement drogué, sombre, dans la détresse.

La dernière image est un dessin de tête de mort vicieuse. J'ai voulu retourné au dessin pour montrer que le petit monde crée par la drogue n'est pas réel et qu'elle crée de nombreux accident.

 

 

Une poussière dans l'Univers

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Pour ce travail, l'idée m'est venu très rapidement après avoir regardé une vidéo de David Altmejd.

J'ai voulu montré l’existence de l'être humain, et sa place sur la terre face à l'univers.

Pour cela j'ai utilisé pour la première fois la sculpture. J'ai donc commencé par plâtré à l'aide de bande de plâtre le buste de mon petit frère. Il a fallu que je lui fasse d'abord le derrière de la tète et l'arrière des épaules. Puis j'ai pu faire, après avoir retiré le moulage arrière, le devant de la tête ainsi que le cou et le haut du torse. Ensuite j'ai donc relié ces deux parties pour ne faire qu'un.

J'ai voulu laisser un trou à la place du visage de manière à supprimer l'identité. Cela peut aussi montré un vide, tel l'esprit qui rempli, éveil, anime notre corps.

J'ai ensuite fait un socle en plâtre et assemblé le moulage du corps avec le socle. De plus j'ai fait deux mains en plâtre que j'ai placé devant la tête. Cela montre l'impuissance de l'être humain. J'ai essayé de montrer la faiblesse de l'humain en ne représentant que le haut du buste et la tête. En reliant les moulages du corps et ceux des mains au socle, le spectateur peut avoir l'impression que celui-ci s'enfonce dans le sol comme dans des sables mouvants. Cette vision là renforce l'idée d'impuissance de l'être humain.

Nous pouvons aussi voir le trou à la place du visage comme l'univers. L'homme n'est qu'un morceau minuscule face à l'univers et il a peut d'importance.

 

 

Vanité

 

De nouvelles technologies envahissantes

 

Pour ce projet, j'ai tout d'abord voulu utiliser des objets de récupération.

Je pensais d'abord faire à partir de déchets quelque chose de beau, c'est à dire faire ressortir le beau du jetable mais j'ai pris une autre direction par la suite.

Mon idée de base était de récupérer de multiple matériaux informatique puis dans faire une ville miniature. Cela aurai montré la dépendance des grandes villes aux technologies.

Mais cela ne fonctionnait pas. J'ai donc par la suite voulu faire ressortir cette idée de dépendance de l’être humain aux nouvelles technologies.

Pour cela j'ai récupérer de multiples matériaux informatiques que j'ai démonté : une centrale d'ordinateur, un clavier, un boîtier internet..... J'ai donc voulu récupérer les circuits imprimés. Je les ai assemblés sur un carton puis collé. J'ai aussi extrait un petit ventilateur que j'ai placé au centre. Ensuite j'ai pris différents câbles électriques de différentes couleurs que j'ai dénudé pour la plupart. Chaque fils rentrent dans le ventilateur. J'ai voulu que ces fils donnent l'impression qu'ils sortent du trou comme un parasite, une pieuvre qui est menaçante.

C'est un projet qui à cause des circuits imprimés est très lourd. J'ai du coup été obligé d'en faire un projet photographique.

Pour cela j'ai placé le plateau à l'horizontale. J'ai demandé à des personnes de s'entourer les doigts de petites résistances, et de coller un petit circuit intégré sur leur mains en mettant de l'encre rouge pour faire comme si les composants électroniques s'incrustaient en l'être humain. (Annexe1)

J'ai attaché les personnes avec des fils du projet pour insister sur le fait que l’être humain devient dépendant aux nouvelles technologies. Rares sont les personnes qui ne possèdent pas la télévision, pas de téléphone pas d'ordinateur et surtout pas d'internet.

Pour terminer, j'ai pris une photographie des circuits avec seulement les mains des personnes qui semble faire parti des circuits. On peut percevoir alors une dénonciation de l'informatique, car de nos jours son utilisation est obligatoire même si on n'en veut pas.

Mouchoirs d'Art

 

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